Le jardin du Sud fait rêver à d’éternels étés ; c’est le jardin carte postale avec, en toile de fond, un ciel d’un bleu immaculé et, au premier plan, ses stars incontestées : l’olivier noueux, le cyprès tendu vers le ciel, avec à leurs pieds l’incomparable violet d’un tapis de lavande qui, au crépuscule, répond aux orangés du ciel.
Ici plus qu’ailleurs, les feuillages gris sont à l’honneur, ceux de l’olivier, encore, aux reflets d’argent chers à Van Gogh, celui de la sauge, du romarin, du teucrium ou de la ciste aux fleurs de papier. Un jardin tout en courbes, en coussins de verdure, été comme hiver, ponctué de touches de couleur au fil des saisons : les grappes mousseuses des amandiers en fleur, les grosses boules bleues ou blanches des agapanthes, les minuscules pâquerettes de l’érigéron, les généreux bouquets des lauriers-roses, les gracieuses petites étoiles des gauras qui se balancent au vent… Car le mistral n’est pas un mythe, il impose même des attentions particulières dans l’orientation des terrasses et des piscines. Le soleil aussi dicte ses exigences. Celles de créer des refuges pour se protéger de ses rayons, terrasses au nord (eh oui !), pergolas habillées de vigoureuses grimpantes comme la vigne ou la glycine, arbres d’ombrage sous lesquels lire ou jouer à la pétanque. Ajoutez des fruitiers et le bruit rafraîchissant d’une fontaine, et le rêve devient réalité.
Imaginez… L’après-midi touche à sa fin, une brise délicate se lève. On croirait que le jardin s’ébroue après les chaudes heures de la journée. La lumière, si crue il y a peu, s’adoucit ; les couleurs vibrantes sous le soleil s’assagissent ; les cigales, elles, n’en finissent pas de chanter. Fermez les yeux, et écoutez ! Dans la nature, chacun y va de sa partition, les longues herbes des graminées crépitent au vent, le palmier craquette ; plus loin, c’est le feuillage d’un platane qui bruisse. Entendez-vous le murmure de la fontaine ? L’écouter suffit à vous rafraîchir. Et voici les petits cris aigus des martinets dont les silhouettes effilées zèbrent le ciel. Ils sonnent l’heure de l’apéro !
Il fait si bon se promener au jardin après qu’il a longuement chauffé au soleil. C’est une explosion de senteurs aux harmonies si parfaites qu’elles rendraient jaloux un parfumeur. La pergola habillée de jasmin étoilé embaume la vanille ; à l’angle de la maison le chèvrefeuille livre son parfum miellé aux pollinisateurs, concurrencé par l’incomparable lavande qui, avec ses notes puissantes, ne ménage pas ses efforts pour attirer papillons et abeilles : « Eh, venez, venez, je suis là ! » semble-t-elle crier à la ronde. Les fleurs ont leur langage ; celui du figuier est tout en subtilité, il invite à la sieste sous son ombrage.
Pieds nus sur le gazon dense, vous déambulez, attiré par le spectacle d’un cerisier ployant sous les fruits. Ah, le plaisir de les cueillir par poignées et de les croquer aussitôt ! Ce goût-là est unique. Comme celui de la tomate cerise, toute tiède et si gourmande, qui éclate dans la bouche. La nature est généreuse. Les aromatiques prospèrent au potager. Basilic, romarin, sauge, thym… à chaque repas, une herbe tout juste coupée pour accommoder vos plats. Un délice, n’est-ce pas ?
La nuit tombe, le jardin se métamorphose sous vos yeux. L’éclairage le met en scène : pareil à une sculpture, l’olivier millénaire raconte son histoire, celle d’une terre aride, de cueillettes abondantes ; la fontaine appelle votre regard et, par-delà, le moutonnement des graminées vous évoque l’océan… Ici, puis là, les trouées de lumière se jouent de l’obscurité ; les frontières du jardin s’effacent.
Au départ, il y a votre envie, celle de vivre dehors dans un jardin qui serait le prolongement de votre maison. Et puis il y a ce moment magique où vous découvrez votre terrain transfiguré. Entre les deux, le chantier.
Le premier contact pris avec un de nos spécialistes, un rendez-vous a lieu sur le terrain de votre futur jardin en présence de ce spécialiste et de l’équipe du bureau d’études, venue sur place pour mieux appréhender le site et son environnement et déterminer les végétaux à éliminer, à conserver, à déplacer.
Commence alors un va-et-vient avec le bureau d’études qui va vous écouter, comprendre vos goûts, votre mode de vie, vous conseiller aussi, afin que le projet s’accorde au mieux à vos attentes et à votre budget. Si vos envies ne correspondent pas à la réalité du terrain ou du climat provençal, il vous proposera des alternatives. Il élaborera des esquisses accompagnées de photos d’inspiration, un plan nourri par vos échanges. Également un dessin de votre futur jardin à maturité qui vous permettra de mieux l’imaginer. Tout cela accompagné d’un chiffrage rigoureux, adapté à votre budget.
Place à la création ! Et aux engins de chantier, mini-pelle, chargeur, compacteur ; ainsi qu’à l’outillage indispensable, perceuses, visseuses, meuleuses… et au stock de fournitures destinées aussi bien à l’éclairage qu’à l’arrosage. Tout le nécessaire aux terrassements, tranchées et branchements.
Le travail s’organise : le jardin peut être divisé en plusieurs zones, travaillées les unes après les autres, en débutant par le fond pour avancer dans le sens de la sortie. Une fois le gros œuvre accompli sur une zone, plus aucun engin mécanisé n’y circule. Et ainsi de suite…
La phase de plantation se tient souvent à la toute fin du chantier. Arrivent les semi-remorques transportant aussi bien un olivier millénaire que des milliers de végétaux ! C’est un peu Noël ! Déchargés – à l’aide d’une grue pour le premier – étalés par terre, ils sont rapidement plantés. Et le jardin prend forme. Le temps fera le reste…
Habitués à collaborer avec des fabricants de piscines, fontaines, pergolas et portails, nous pouvons vous conseiller des partenaires, selon vos besoins.
Chaque jardin a sa personnalité. Il ne fait qu’un avec la maison et s’insère dans son environnement ; il est vallonné, escarpé, profite d’une vue remarquable ou d’un horizon infini… C’est une pièce à vivre à l’extérieur qui reflète les goûts de son propriétaire, les vôtres. Il est de style provençal, exotique, méditerranéen… tout dépend des végétaux et de la place qu’y tient le minéral. À vous de choisir !
Il ne fait qu’un avec le mas auquel il sert d’écrin. Lavande à profusion, oliviers centenaires – que nous pouvons planter –, santoline, thym boule et romarin… Et les cyprès de Provence qui créent les verticales. Des feuillages en grande majorité persistants pour un jardin beau toute l’année. Sans compter les floraisons qui se relaient au fil des saisons, blanches, bleues, violettes, roses… Et les senteurs à foison, celles de la lavande évidemment, du romarin comme du thym, le parfum des figuiers également, celui du jasmin étoilé qui embaume une façade… Qui dit jardin provençal dit aussi jardin nourricier, planté de vigne et d’arbres fruitiers, aussi beaux en fleurs qu’en fruits… Baigné de lumière, ce petit havre de paix a des airs d’éternité, avec ses aménagements en terrasses, ses murets de pierres sèches, ses fontaines et ses allées de gravier blond. Entre le végétal et le minéral, l’harmonie est parfaite.
Ici, c’est une palette de gris, de bleu et de blanc, ponctuée de vert sombre et de couleurs vibrantes sous la lumière crue du Sud. Les variations grisées de l’olivier, du romarin, et des sauges, céanothes, santolines, germandrées et autres myrtes. Le vert foncé des pins, celui du très emblématique cyprès de Provence. Le palmier, évocation du bord de mer. Les touches éclatantes des lauriers-roses, mimosas, hibiscus, lavandes papillon, etc. Du soleil, une explosion de senteurs et un air de vacances tout au long de l’année.
Honneur aux rosiers, en massifs denses. Des variétés faciles à vivre réclamant peu d’entretien et qui n’en sont pas moins généreuses, comme le très prolifique Pierre de Ronsard et ses charmantes fleurs joufflues rose tendre, aussi le rosier iceberg aux foisonnantes grappes de roses d’un blanc immaculé. Du buis, un figuier, des camélias, des agapanthes, de la glycine, jasmin et chèvrefeuille… et les très généreux Hydrangeas : Annabelle dont les branches ploient sous les grosses têtes mousseuses, et l’Hydrangea paniculata, la fois imposant et élégant. Un champ de lavande ou de perovskia, pourquoi pas ? Des bleus, des roses, du blanc pour un jardin sensuel et délicat.
Un jardin à l’image de la garrigue, qui fait la part belle aux plantes ultrarésistantes. Sols secs et caillouteux, grosses chaleurs ou grands froids, elles sont d’une rusticité à toute épreuve. On retrouve la lavande, le romarin, le thym, mais aussi le myrte, le ciste, l’euphorbe, la santoline et encore l’arbousier, l’amandier et le pistachier. Les graminées y trouveront leur place en ajoutant une touche de légèreté au milieu de plantes au port souvent compact.
Ambiance aride pour ce jardin qui privilégie les formes graphiques des cactées, palmiers et succulentes – ces plantes qui stockent l’eau dans leurs tissus pour pallier les longues périodes de sécheresse. Parmi elles, les agaves, yuccas, phormiums, figuiers de Barbarie – il existe des variétés sans épines –, les cycas aux airs de palmier, et les palmiers justement, dont certains supportent des températures allant jusqu’à -10 °C. Au sol, du gravier et des enrochements qui évoquent les déserts mexicains.
Il se présente en pleine terre, agrémenté de tuteurs en forme de tipi, ou encore surélevé dans des bacs en traverses de chêne, et produit des herbes aromatiques – thym, romarin, basilic, menthe, sauge – à utiliser fraîchement coupées dans la cuisine, sans oublier les légumes. Tout est bon, tout est beau au potager ! On peut jouer sur la symétrie dans la disposition des bacs comme sur des hauteurs variées. Apporter un point d’eau, avec une fontaine centrale accompagnée d’arches recouvertes de vigne. Mêler légumes et fleurs en associations bénéfiques pour prévenir maladies et parasites. Et pour que vous profitiez au plus vite de vos légumes, nous les mettons en production chez un horticulteur et les replantons déjà développés dans vos bacs.